SIFLIOU

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1956… ALGER VIT DANS LA FIÈVRE DE LA RÉVOLUTION !

Le FLN contrôle la ville. Tandis que l’occupant accentue la répression…

Si Fliou petit bonhomme algérois jusque dans l’âme est le personnage central héros malgré lui pendant la glorieuse épopée de

la Guerre de Libération : La bataille d’Alger. Notre « héros » est contacté et s’engage dans la Révolution. Il tourne en dérision

les soldats de la répression. Sa naïveté le met dans des situations loufoques avec des missions périlleuses. Alger d’antan est

reconstituée fidèlement. On retrouve les ruelles de la Casbah, ses maisons cubiques, ses douirates, ses porches d’entrées et la

ville moderne également avec ses immeubles impeccables, ses cinémas, ses magasins, les tramways de l’époque, les « statues

coloniales » et la fameuse « Placette El Aoud » (la place du cheval) érigée en face de la grande Mosquée. Les Algérois narguent

l’occupant dans leurs quartiers de la Casbah. La situation est cocasse. La vie continue et les faits d’armes des groupes de

fidas portent des coups durs à l’occupant. Lequel avec l’aide des groupes fascistes ultras de la « Main Rouge » pour se venger

lâchement, font sauter une maison a la rue de Thebes dans la Casbah. Plusieurs Chahid périront. Le FLN répond à cet acte

barbare et ordonne des opérations de commandos contre des objectifs : Milk Bar, la Cafeteria et l’Otomatic (respectivement Rue

d’Isly, et rue Michelet en ville « européenne ». suivis par d’autres attentats audacieux : Les lampadaires du Bd. Baudin [Act. Bd

Amirouche] a l’occasion de la discussion du problème algérien à l’ONU, sur ordre du FLN, une grève de 8 jours est ordonnée et fut

suivie par le peuple algérien. Tous ces faits sont relatés fidèlement. Mais l’ennemi désemparé, opère des arrestations et force

les gens à briser la grève. Si fliou comme tous ces amis et voisins sont arrêtés et envoyés dans les camps de concentration.

Peu de temps après l’Algérie est INDEPENDANTE ! L’histoire est palpitante et l’histoire est abordée d’une façon sérieuse, mais

humoristique, les lecteurs retrouveront des paysages des endroits des années 50. Les lecteurs jeunes et moins jeunes auront

plaisir à découvrir leur Médina que j’ai voulu immortaliser et reconstituer dans cet ouvrage ou s’uniront poésie et illustrations qui

chanteront edzair qui rayonna des siècles durant, sur le bassin Méditerranée.

*Je tiens à rendre hommage à mon frére et ami Abderrahmane Mekhelef journaliste qui a été le père spirituel de « Si fliou »

qui en 1968 nous étions tout deux à « AA » Algérie actualité [aujourd’hui disparu]. Abderahmane m’a glissé à l’oreille l’idée du

personnage. Sitôt dit, sitôt fait c’était un bonheur de réaliser cette Bande dessinée. Merci, Abderhamane, de tout coeur.