1er Novembre 1954 le peuple prend les armes la femme Algérienne dans le récit national

1610 DA

ISBN : 9789931008217
Auteurs : Chems Eddine CHITOUR
Editions : Enag Editions
Année de parution : 2019

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Une brief présenation

Cet essai a la modeste prétention de décrire un récit algérien

oecuménique. L’auteur explique comment l’Algérie a subi huit

invasions différentes qu’elle a boutées avec beaucoup de sacrifices.

Comment elle a, aussi, traversé 3000 ans d’histoire qui, à bien

des égards, constituent une épopée extraordinaire en tenant à sa

personnalité. L’invasion de 1830 fut abjecte. La France voulait détruire

l’identité du peuple par le fer et par le feu. Les intellectuels Zola,

Hugo, Tocqueville, et les autres ont accompagné en le magnifiant

la période du talon de fer encouragée par une église prosélyte ! S’il

faut parler d’oeuvre positive c’est celle de l’Algérie pour la France,

notamment, à travers ses ressources pillées, son Sahara stérilisé et ses

régiments de tirailleurs qui sont morts pour la France.

C’est un miracle que le peuple algérien ne se soit pas dissous

du fait de sa résilience. Il est patent que la lutte de libération a

commencé, de fait, au lendemain de l’invasion. La Révolution de

novembre sera le point d’orgue du soulèvement du peuple dans son

ensemble. La victoire fut celle des moudjahidine, mais aussi de toutes

les composantes du peuple.

Dans cette épopée, la femme algérienne a une place à part en ce

sens, que c’est elle la gardienne de l’âme algérienne. Les héroïnes

qui ont jalonné l’histoire sont les marqueurs identitaires du Récit

National. Nous leur serons à jamais reconnaissants d’avoir affirmé

l’identité algérienne, notamment, à travers leurs chants d’espérance

et de douleur.

Le miraculeux réveil du peuple avec la Révolution Tranquille du

22 février est dû au peuple mobilisé par millions pour déconstruire le

mauvais départ de 1962 et remettre, enfin, l’Algérie sur la voie de la

modernité où seule la compétence aura cours. Les Algériennes et les

Algériens fiers de leur passé, donneront, à n’en point douter, la pleine

mesure de leur talent.