L’actualité livresque vient de s’enrichir d’un éventail d’ouvrages médicaux publiés aux éditions de l’Entreprise des arts graphiques (Enag) au titre de l’exercice 2020.
Au nombre de trois ouvrages catégorisés dans la spécialité neurochirurgie et d’un livre dans la branche neurologie, ces “Atlas” se veulent des outils pédagogiques pour les étudiants en médecine mais aussi un instrument pour la vulgarisation auprès du grand public.
En effet, trois ouvrages sont signés par la neurochirurgienne Bekralas Houria sous la direction du professeur Mohamed Djenas, qui exerçait en qualité de chef du service de neurochirurgie à l’hôpital Mustapha-Pacha.
Pour le premier livre, il s’agit de l’Hydrocéphalie : “L’hydrocéphalie correspond à l’accumulation de quantités excessives de liquide céphalorachidien, ce qui provoque une dilatation des ventricules cérébraux et/ou une augmentation de la pression intracrânienne”, est-il expliqué dans la préface.
S’ensuit le livre inhérent à L’Hémorragie méningée : “L’hémorragie méningée correspond à l’irruption de sang dans les espaces sous arachnoïdiens, le plus souvent après une rupture d’anévrisme”, est-il mentionné en introduction.
Illustré d’imageries cérébrales et d’IRM, l’illustration est suivie de légendes mais aussi de pronostics de ce membre fondateur de “Réunion de concertation pluridisciplinaire” (RCP) de neuro-oncologie adulte au Centre hospitalier universitaire Mustapha-Pacha.
Le troisième numéro intitulé Les Métastases cérébrales renseigne sur les métastases cérébrales qui “sont très fréquentes” chez les malades atteints de cancer.
S’agissant du “traitement neurochirurgical”, les professeurs Leklou Hakim, Djelaoui Mohamed et Morsli Abdelhalim apportent la médication qu’il faut pour les épilepsies partielles pharmaco-résistantes : “La décision chirurgicale est adoptée ou récusée après discussions multidisciplinaires où le rapport bénéfices-risques est soigneusement pesé”, lit-on dans l’introduction dite “historique”. Et à la lecture de ces ouvrages scientifiques, le lecteur en sait un peu plus sur le jargon médical, dont lésion, métastase, biopsie…
Autant d’énoncés qui n’indiquent quelquefois rien de concret ou de palpable, mais qui peuvent être “source d’angoisse inutile”, note une étude parue dans British Dental Journal (The BDJ) du 7 janvier 2018, qui préconise : “Les médecins doivent adapter leur vocabulaire et délaisser le jargon médical car il brouille la communication avec les patients.”
LOUHAL Nourreddine
Source : https://www.liberte-algerie.com/culture/vulgariser-le-jargon-medical-aupres-du-grand-public-341524